Avec la disparition des gros V8, Dodge perd un peu sa raison d’être et doit maintenant convaincre ses fans que la nouvelle direction prise par le manufacturier pourra les satisfaire tout autant mais en utilisant des nouvelles technologies moins gourmandes en essence. Ainsi le défi est de taille pour ce Dodge Hornet surtout en version hybride rechargeable tel qu’essayé.
C’est ironique que notre essai de ce muscle-car américain ait eu lieu la même semaine que le sommet international sur le changement climatique, la COP26. Je crois que ça nous a permis d’apprécier davantage ce véhicule en sachant qu’il est probablement l’un des derniers monstres à combustion interne. Et quel monstre… Malgré sa plateforme vieillissante, Dodge réussi à nous faire sourire d’une oreille à l’autre pendant qu’on réchauffe la planète et nos pneus, question de sauver des précieuses secondes sur le quart-de-mille! C’est une question de priorités.
Dans notre ère actuelle axée sur l’environnement, l’économie d’essence et la responsabilisation sociale, le groupe FCA fait vraiment classe à part avec des véhicules comme le Jeep Grand Cherokee TrackHawk, le Dodge Durango SRT, le Dodge Challenger Hellcat ainsi que le duo l’Alfa Romeo Giulia/Stelvio Quadrifoglio. Mais il faut aussi ajouter le Charger Hellcat en version Widebody à cette liste de véhicules complètement inutiles pour nos autoroutes limitées à 100 km/h. Mais si vous êtes amateurs de performance et de puissance, je vous suggère de ne jamais oser en essayer un avec l’accélérateur à fond car vous risquez de développer une dépendance… ou perdre votre permis.
C’est durant la soirée du Super Bowl du 2 Février dernier que la première apparition masquée du Durango « Hellcat », sa dénomination non-officielle, a pu être observée. Effectivement, on aperçoit entre deux séquences de Dodge Charger et Challenger Hellcat, un court vidéo d’à peine quelques secondes qui semble dévoiler un sigle Hellcat sur l’aile avant d’un Durango. Cet extrait n’est pas passé inaperçu au sein de la communauté automobile ni chez d’Essai-auto, et c’est lors de notre 2ième essai du Durango SRT que toutes nos attentes envers le Durango Hellcat se sont concrétisées, puisque même avec 475 chevaux sous le capot, le Durango SRT n’arrive pas à la cheville d’un potentiel Durango Hellcat.
J’avais tout de même bien apprécié l’expérience unique et d’une autre époque qu’apportait le Challenger T/A 392 essayé l’an dernier mais je lui préférais tout de même la berline Charger SRT 392. C’est donc avec un enthousiasme certain que j’ai débuté mon essai de cette nouvelle version élargie (WideBody) du Dodge Challenger équipé du moteur Hellcat de 717ch et d’une boîte manuelle à six rapports. Une chose devient rapidement évidente dès les premières minutes au volant de ce Muscle Car : l’appellation Rapide et Dangereux lui va à merveille, et pas seulement pour son lien avec ce film culte.
Après 20 ans de production, on voit finalement arriver une version SRT du Dodge Durango. Offerte depuis quelques années, la version R/T dotée d’un moteur 8 cylindres de 5.7 litres était vraisemblablement trop monotone pour les adeptes de puissance; le 8 cylindres de 6.4 litres Hemi est ainsi le moteur de choix pour la version SRT. Après tout, un véhicule familial pouvant accueillir six passagers, pesant 7000 livres et pouvant remorquer facilement deux Dodge Dart se doit absolument de pouvoir faire le 0-100km/h en deçà des cinq secondes!
Voici quelques spécifications qu’on ne retrouve plus dans le marché actuel : V8 atmosphérique de 6,4 litres, transmission manuelle, poids frisant les 2000kg, propulsion et pouvant facilement loger 4 personnes. Voilà des aspects qui caractérisaient les Muscle Car d’autrefois. Ceux-ci ont disparu du marché ou tout simplement évolué en des offres plus modernes et globalement plus équilibrées. L’extinction du Challenger tel qu’on le connait actuellement est à nos portes alors offrons-nous un dernier tour de cette bagnole qui continue de faire tourner bien des têtes avec son look menaçant et intimidant.
Un Dodge Charger, ça n’a vraiment rien d’unique, je l’admets! On en voit régulièrement sur la route, dans les flottes de location et même au niveau des corps policiers. Avec sa motorisation V6, il s’agit une berline comparable aux Ford Taurus et Chevrolet Impala. Par contre, la version HEMI 5,7 litres apporte un vent de fraicheur avec des performances supérieures à la compétition, entre autre grâce à sa puissance de 375ch et une belle sonorité provenant de son gros V8, engin de plus en plus rare dans les berlines modernes. Pour les vrais nostalgiques des anciens Muscle Car, la version SRT 392 est celle à privilégier grâce à une panoplie de distinctions visuelles et mécaniques, à commencer par son moteur HEMI 6,4 litres de 485ch et 475 lb-pi de couple.
Pour faire différent…
Le segment des voitures pleine grandeur n’apporte généralement pas grand passion avec des voitures qui attirent souvent des acheteurs plus âgés et recherchant principalement espace, confort et roulement silencieux. C’est pourquoi on y retrouve des berlines comme la Chevrolet Impala, la Kia Cadenza, la Hyundai Genesis, la Ford Taurus ou la Toyota Avalon. Bien que Chrysler offre aussi une grande berline avec la 300, Dodge offre de son côté une version un peu différente de la compétition avec la Charger.
La compétition dans le créneau des voitures compactes est sans merci et ceux qui veulent se démarquer devront faire leurs devoirs comme il le faut. Il n’y a plus de place à l’erreur. C’est ainsi que chez Dodge, la nouvelle venue se devait de faire beaucoup mieux que les Caliber et SX 2.0 du passé. Qu’en est-il?