
5000$ pour se défendre contre un assureur
Poursuivi en justice, menacé de saisie et engagé dans des frais d'avocats totalisant 5 000 $, un couple à la retraite ne sait plus comment se sortir des griffes de la compagnie d'assurances Missisquoi.
C'est la deuxième fois en quelques jours qu'un litige impliquant cet assureur est porté à l'attention du Journal.
Cette fois encore - malgré l'admission de responsabilité d'un mécanicien assuré par elle -, la Missisquoi refuse depuis un an de payer pour la réparation d'un moteur «brûlé» après un changement d'huile mal fait.
«Je suis responsable des dommages causés sur le moteur d'une Camry Toyota propriété de Guy Beaulieu suite à un changement d'huile», admet, dans un document signé de sa main, Kenny Brunette, un propriétaire mécanicien apprécié à Ormstown. Après tout, l'erreur est humaine.
Filtre mal fixé
«Le jour même où M. Brunette a fait le changement d'huile, l'auto s'est arrêtée sur la rue», expliquent Guy et Murielle Beaulieu, de Valleyfield. C'était le 26 novembre 2008.
«Le lendemain, M. Brunette a remorqué l'auto et on a constaté que le filtre à huile était «lousse», tout près de tomber. On a vu aussi qu'il y avait plein d'huile dans la rue, sous l'auto», disent-ils.
En commerçant honnête, M. Brunette a reconnu sa faute et informé son assureur.
La Missisquoi a envoyé au garage un estimateur et a fait déplacer l'automobile, presque neuve, chez le concessionnaire Toyota de Valleyfield pour remise à neuf du moteur. Coût estimé : 13 000 $.
Le couple Beaulieu a éventuellement repris possession du véhicule réparé.
Refus de rembourser
Mais depuis, la compagnie d'assurances Missisquoi refuse de rembourser le concessionnaire Toyota à moins que les propriétaires de l'auto ne signent une quittance - jugée excessive - qui protégerait l'assureur de tout recours si, d'aventure, quelque autre problème découlait du changement d'huile fautif.
C'est là que les avocats s'en mêlent et que Valleyfield Toyota somme le couple Beaulieu de payer lui-même les 13 000 $ puisque la Missisquoi refuse de le faire.
Même s'il estime ne pas avoir à le faire, M. Beaulieu a signé une quittance, en bonne et due forme, mais dans une formule moins pénalisante que celle de l'assureur.
Néanmoins, la Missisquoi refuse celle-là et reste sur ses positions depuis plus d'un an, laissant le concessionnaire et le propriétaire du véhicule souffrir l'odieux de la situation et s'affronter, à fort coût, par avocats interposés.
il y a 2-3 semaines, un autre homme etait rendu a 100.000$ pour un F-150 avec son moteur dans la boite arriere...

http://www.canoe.com/archives/infos/soc ... 63300.html
Il a payé deux ans un camion sans moteur

Des employés de Ford exhibent le joint d'étanchéité brisé par l’apprenti-mécanicien de la station de service.
BEN ... c'est pas encore reglé..!!!
C'est une bien curieuse enquête de la compagnie d'assurances Missisquoi, qui est à l'origine des ennuis de Paul Boudreau - une enquête vite expédiée, qui a lui a coûté très cher.
La Missisquoi avait confié le cas de M. Boudreau à «une sommité» de la mécanique, dit-on. L'expert s'est rendu sur les lieux, a fait une inspection et analysé le tout, puis a conclu à la non-responsabilité du garage. C'est ce que nous a expliqué, hier, le vice-président au marketing de l'assureur, Pierre Fontaine.
Mais jamais les mécaniciens n'ont été inter rogés par l'expert. Pas même quand le propriétaire du camion endommagé -lui-même un client de La Missisquoi -a recouru à un avocat pour obtenir gain de cause.
Pourquoi ? «Je ne peux pas vous répondre », dit M. Fontaine.
C'est ainsi, néanmoins, qu'il y a deux ans, la compagnie a pris fait et cause en faveur du garagiste, sans tenir compte des explications de M. Boudreau ni des témoignages éventuels des trois mécaniciens sous serment.
Coup de théâtre : c'est réglé !
Mais aussitôt que Le Journal eut questionné la compagnie d'assurance sur ce dossier, coup de théâtre, hier: «Notre expert a changé son fusil d'épaule », nous dit M. Fontaine. Et il annonce, contre toute attente, qu'une proposition de règlement sera faite à M. Boudreau par ses avocats -soudainement, deux ans plus tard.
Le vice-président de la Missisquoi s'est même engagé, hier, à tenir compte des frais d'avocats, d'entreposage et de location de véhicule assumés par M. Boudreau durant les deux années passées.
Paul Boudreau n'en croyait pas ses oreilles quand Le Journal lui a appris la nouvelle. «J'attends et je suis stressé depuis si longtemps», a-t-il dit.
Mais pourquoi l'expert change-t-il d'avis deux ans plus tard, juste après l'appel du Journal ? Ça, on ne le saura jamais. La Missisquoi gardera le secret.