Pickup al fresco – Comment enlever portes et toit du nouveau Jeep Gladiator?

Jeep est de retour dans l’arène des camionnettes avec ce nouveau Gladiator. Attendu avec impatience par les amateurs de la marque, il promet toute la robustesse d’un Wrangler avec la versatilité d’une camionnette. Cependant, la question qu’on se pose tous aussitôt qu’on l’aperçoit est : « Comment enlève-t-on les portes et le toit? ». Ce n’est pas compliqué mais ça requière un peu d’astuce, donc voici comment faire.

Pickup al fresco – Comment enlever portes et toit du nouveau Jeep Gladiator?

Jeep est de retour dans l’arène des camionnettes avec ce nouveau Gladiator. Attendu avec impatience par les amateurs de la marque, il promet toute la robustesse d’un Wrangler avec la versatilité d’une camionnette. Cependant, la question qu’on se pose tous aussitôt qu’on l’aperçoit est : « Comment enlève-t-on les portes et le toit? ». Ce n’est pas compliqué mais ça requière un peu d’astuce, donc voici comment faire.

 

Étape 1: Enlever les panneaux Freedom

 

Il est indéniable qu’une des caractéristiques les plus attirantes du Jeep Wrangler et du nouveau Gladiator est la possibilité d’enlever toit, portes et même le parebrise. Notre modèle en essai, la version Overland, est munie d’un toit rigide avec des panneaux Freedom. Ce toit est composé de trois morceaux, deux panneaux avant et le reste du toit qui englobe aussi la lunette arrière.

Vous aurez besoin de quelques outils, et de l’aide d’un ami. Allons voir comment s’y prendre.

Étape 1 : Enlever les panneaux Freedom.
Cette première étape est très simple et rapide. Les deux panneaux Freedom ont une série de loquets qui sont faciles à défaire à la main. Une fois tous les loquets déverrouillés, les panneaux peuvent être soulevés pour les retirer. Celui côté conducteur s’enlève en premier.

Les panneaux sont assez légers, et semblent être faits de fibre de verre relativement résistante. Ceci dit, je vous encourage de les entreposer dans un endroit sécuritaire pour éviter de les égratigner.

 

Rouler sans les panneaux Freedom est déjà une belle expérience en soi. C’est comme avoir un immense toit ouvrant ouvert. De plus, l’avantage d’avoir un Gladiator est qu’il y a amplement d’espace dans la boite pour ranger les panneaux, tout aussi longtemps qu’ils seront bien sécurisés pour éviter des dommages.

 

Étape 2: Toit rigide

Pour cette étape, vous aurez besoin d’outils, notamment d’un cliquet à main avec des douilles Torx. Si vous n’avez pas d’outils en main, vous n’avez rien à craindre, Jeep inclut un petit ensemble d’outils de série sur les Gladiator à toit rigide. Cet ensemble d’outils se situe dans la console centrale.

 

L’ensemble d’outils contient aussi un petit aide-mémoire pour vous aider à enlever et remettre toit et portes.
Le toit rigide est maintenu en place par huit vis. Deux se situent au-dessus de la barre anti-roulis et deviennent visibles une fois que les panneaux Freedom sont enlevés.

 

Quatre vis se situent à l’arrière, dissimulées derrière un petit panneau qui tient en place avec des velcros. Vous le verrez une fois la banquette arrière rabattue.

Finalement les deux dernières sont à la base des piliers C.

 

Pour ne pas perdre vos vis, sous la banquette arrière, vous retrouverez un étui de mousse pour placer vos vis. Génial comme idée.

Une fois toutes les vis enlevées, il faut débrancher le connecteur électrique qui rend le courant à la lumière de frein centrale et au dégivreur de la lunette arrière. Le connecteur se trouve sous un petit couvercle dans le pilier C, du cote conducteur. Tirez la languette rouge, appuyez sur le petit bouton noir et tirez vers vous. Le connecteur devrait sortir facilement.

Le toit rigide peut maintenant être enlevé. Vous aurez besoin de l’aide d’un ami car le toit est relativement lourd et vous ne voulez surtout pas l’échapper et risquer de briser la lunette arrière. Rangez-le dans un endroit sécuritaire.

Voilà une expérience unique, rouler en Gladiator convertible. Cependant on peut faire encore mieux: allons enlever les portes!

 

Étape 3: Les portes

Enlever les portes est relativement facile.

La première chose à faire est de descendre toutes les fenêtres, pour deux raisons: un ça va protéger la vitre, une fois que vous aurez enlevé la porte; et deux, j’ai trouvé que les portes sont beaucoup plus faciles à transporter quand la fenêtre est baissée.

 

Il faut maintenant débrancher les couettes de fils des portes. Pour les portes avant, vous trouverez un couvercle dans la zone des pieds près de la porte. Enlevez ce couvercle et vous verrez un grand connecteur avec une languette rouge et un levier blanc. Montez la languette rouge et tirez sur le levier blanc vers le haut, le connecteur devrait sortir facilement. Répétez du côté passager, et enlevez les courroies de nylon qui retiennent les portes.

Pour les portes arrière, c’est sensiblement pareil. Le couvercle du connecteur se situe au bas du pilier B, et le connecteur (gris) est plus simple à débrancher que celui des portes avant. Encore une fois, enlevez les courroies de nylon.

Les portes tiennent à trois places. Deux vis à l’extérieur dans les pentures, et un vis à l’intérieur dans le bras d’arrêt de porte. En premier, enlevez ce bras à l’aide de la longue mèche Torx fournie dans l’étui Jeep.

Il ne reste plus qu’à défaire les vis dans les pentures. En prenant la courte mèche Torx, vous devrez dévisser en dessous de chaque penture. Ces vis sont un peu plus longues et requièrent un peu de patience. Faites attention à ne pas grafigner la peinture de votre Jeep, l’espace est relativement restreint pour la clé à cliquets.

Rangez les vis dans l’étui en mousse, pour ne pas les perdre.

En soulevant les portes, il est maintenant possible de les sortir de leurs guides. Assurez-vous d’avoir la porte bien en main car son poids peut vous surprendre.

Félicitations! Vous avez réussi à déshabiller votre Jeep Gladiator. Je vous assure que c’est une expérience unique de pouvoir légalement conduire sans toit ni porte.

Veuillez noter qu’il est également possible de rabattre le parebrise. Cependant je ne vous le recommande pas, surtout si vous prévoyez rouler à plus de 15-20 km/h. Un bourdon dans le visage à 90km/h ça fait mal, croyez-moi.

Merde, il pleut! Rien à faire, prenez votre mal en patience, car ça va vous prendre un minimum de 30 minutes à tout remonter votre Jeep. Une fois que vous l'aurez remonté, allez vous amuser dans la boue!