Même s’il n’est plus nouveau sur le marché, l’Escape possède des lignes aérodynamiques qui confèrent un style actuel, à l’image des produits Ford d’ailleurs. À l’intérieur, le spectacle continu en offrant une belle planche de bord, qui malgré tout, aurait pu être une touche plus luxueuse. Je trouvais en effet que certaines commandes faisaient bon marché, alors que le reste des matériaux utilisés étaient de très bonne qualité.

Par contre, un gros bémol pour les commandes montées sur le volant, car celui-ci est tellement profilé qu’il en devient difficile d’y manipuler certaines fonctions. Confortablement assis dans l’Escape, on remarque tout de suite que l’énorme pare-brise offre une superbe visibilité. Je dois dire que j’ai rarement vu une configuration pareille dans un VUS.

Quant à l’aspect spacieux, l’Escape n’est pas en reste. Les places avant offrent tout l’espace nécessaire, un très bon dégagement pour la tête et il en va de même pour les passagers arrière. Même le volume du coffre est très respectable, ce qui n’est pas toujours le cas dans les VUS de plus petits formats.

Sur la route maintenant, ce Ford se tire très bien d’affaire. Quoiqu’en début d’essai, j’ai remarqué qu’un peu plus d’insonorisation lui aurait permis de joindre les rangs des véhicules plus feutrés. Je m’y suis quand même fait rapidement et le grognement qui accompagne tout bon 4 cylindres me dérangeait un peu moins. Parlant motorisation, on remarque qu’aucun V6 n’est au menu, ce qui est rendu la mode sur le marché. Ainsi, 3 choix de moteur, tous des 4 cylindres, sont disponibles. Alors que l’Escape de base reçoit un 4 cylindres atmosphériques de 2,5 litres (168 ch), les versions plus luxueuses offriront le moteur turbo Ecoboost de 1,6 litre (178 ch) ou 2,0 litres (240 ch). Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas le choix qui manque et il est toujours possible de conduire un véhicule performant, pouvant remorquer jusqu’à 3 500 lb. De plus, puisque petite motorisation rime avec meilleure économie d’essence, on ne verra personne s’en plaindre par les temps qui courent.